14 Mars 2018
Le service de défense des consommateurs a vocation à favoriser l’accès de toutes les familles à l’information, à les aider dans leurs démarches quotidiennes et à les accompagner pour résoudre les litiges de consommation.
Tous les sujets peuvent être abordés : banque, assurance, logement, énergie, téléphonie, automobile, transports, achats à distance, démarchage à domicile, etc...., questions en matière de santé (défense des usagers) et toute autre demande.
En matière de consommation, les sollicitations sont nombreuses, insistantes, voire insidieuses, et le droit de la consommation est complexe… Trop souvent, le consommateur abandonne ses démarches alors qu’il est dans son droit…
Dix-sept associations agréées interviennent ainsi au plan national pour défendre les consommateurs. Elles relèvent toutes de la loi du 1er juillet 1901, sont indépendantes et à but non lucratif.
Ces dix-sept associations sont issues de trois grands mouvements différents par leur origine historique.
Organisées aux échelons national et local, et ce dans toutes les régions, les associations jouent un rôle fondamental sur le terrain.
Elles conseillent les consommateurs et les aident à régler les litiges de la vie quotidienne, soit à l’amiable, soit par l’action en justice. En effet, les associations agréées sont habilitées à défendre en justice l’intérêt collectif des consommateurs et à demander réparation des préjudices.
Elles peuvent aussi agir à titre préventif, par exemple pour demander le retrait du marché d’un produit dangereux ou la suppression de clauses abusives dans des contrats.
Toutes les associations siègent dans des instances nationales comme le Conseil national de la consommation (CNC), régionales ou locales, où elles représentent les consommateurs. Elles peuvent saisir les organismes officiels, comme l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), l’Autorité de la concurrence ou la Commission des clauses abusives.
Conçu comme un outil pratique, ce guide vous permet ainsi de mieux comprendre la richesse du consumérisme français, de mieux vous orienter pour contacter l’une ou l’autre des associations qui se présentent dans ce guide :
Télécharger « Guide_associations_consommateurs_2012.pdf »
Une association de protection de l'environnement possède des facultés particulières pour engager des procédures devant la justice.
Elle occupe également un rang privilégié parmi les acteurs amenés à participer aux débats publics et aux consultations ministérielles sur les questions d'écologie et de développement durable.
Pour être reconnue comme telle, une association doit disposer d'un agrément spécifique.
Des organismes actifs de défense de l’environnement dénoncent et luttent contre l’impact de la publicité sur l’environnement.
L’OBSERVATOIRE INDEPENDANT DE LA PUBLICITE : émane de l’Alliance pour la planète (dissoute en juin 2012). Il est composé de membres d’associations écologistes, d’associations de consommateurs, de personnalités reconnues dans le domaine de l’environnement, du secteur de la communication et de la publicité, du marketing, et de la recherche.
Il milite pour une meilleure et réelle prise en compte de l’environnement en France, en faisant en sorte que soit limité et contrôlé l’impact de la publicité sur l’environnement et stoppée l’utilisation abusive de l’argument écologique.
L'Observatoire indépendant de la publicité dénonce la stratégie marketing de la marque de lessive. La publicité est accusée de surfer sur la vague écolo, en donnant l'impression au consommateur de contribuer à la préservation de l'environnement.
Des couleurs vertes, des formules inexactes, la mise en scène du produit: la lessive Le Chat ne lésine pas pour donner l'impression d'être écolo. Au point que l'Observatoire indépendant de la publicité (OIP) l'accuse de "greenwashing".
GREENWASHING : Le greenwashing est un terme anglophone pouvant être traduit par "verdissement d'image". Il consiste à mettre en avant les efforts d'une entreprise en termes de développement durable et de protection de l'environnement, alors même que ces efforts ne sont pas réels, ou moins avancés que ce qui est prétendu en termes de communication. Il s'agit de faire naitre un lien entre le produit et la nature dans l'esprit du consommateur.
Si 60 millions de consommateurs confirme l'écotoxicité de l'eau de lavage de toutes les lessives dans une étude de novembre 2006, les lessives portant le label éco-européen sont celles qui polluent le moins. Or, l'OIP accuse Henkel de ne pas porter cet éco-label. Et si un consommateur curieux veut connaître la composition du produit, il ne trouverait sur le site du groupe que des déclarations vagues selon l'OIP. L'huile de palme (dont les écologistes dénoncent la surproduction) présente dans la composition du produit, ne comporte aucune indication quant à sa provenance (dans certains pays, elle causerait des conflits importants).
Une publicité mensongère
Jouer sur un code couleur vert pour tromper le consommateur serait déloyal pour l'Observatoire. L'emballage vert dans l'inconscient est relié à la nature et à son respect. De plus, Le Chat fait précéder ses mentions "tensio-actifs d'origine végétale", "100% biodégradables", et "efficace même en eau froide" sur le conditionnement du produit. L'OIP voit dans ces mentions une confusion évidente avec des labels et rappelle une recommandation du code de la publicité concluant que "le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne possèderait pas". En conclusion, l'OIP recommande à la marque de moins claironner, mais de faire davantage en matière d'écologie.
L'OIP, qui attribue une note aux publicités et permet également aux internautes de la faire, a donné la plus mauvaise note de son histoire à la réclame.
Source : l'express
Dossier complet : http://observatoiredelapublicite.fr/2009/02/01/lechat/